Le développement de l’enseignement des langues et notamment sur objectif spécifique (qui consiste à proposer des cours de langue adaptés aux besoins spécifiques tels que l’anglais pour une équipe d’architectes travaillant sur un projet international ou encore le français pour des infirmiers devant exercer à l’hôpital public) exige un engagement considérable en termes de temps et d’effort de la part du formateur/concepteur. Que ce soit dans le cadre de formations initiales introduisant des cours en langue étrangère dans les écoles et les universités, ou dans le contexte de la formation professionnelle continue, il est impératif que l’acquisition de la langue réponde aux besoins spécifiques des apprenants. Cela favorise leur engagement et leur capacité à appliquer rapidement leurs connaissances en situation professionnelle ou académique. Mais cela reste une activité qui demande beaucoup de temps pour la collecte de documents authentiques, leur analyse et leur transformation en outils pédagogiques.
Cependant, le développement rapide de l’intelligence artificielle, notamment des chatbots et des LLM comme Chat GPT, offre une opportunité de repenser la conception des cours de langue. Des outils tels que Chat GPT, BARD, et magicschool.ai ont inauguré une nouvelle ère permettant d’améliorer les expériences d’apprentissage. De la création de parcours d’apprentissage personnalisés à la mise en place d’évaluations de compétences spécifiques, l’utilisation de l’IA présente de nombreux avantages, mais laisse encore la part belle à la créativité et à l’esprit critique du formateur.
Par exemple, un prompt bien formulé sur Chat GPT nous permet d’obtenir une analyse linguistique d’un texte : champs lexicaux, liste des temps verbaux, actes de langage, ton du texte, etc… Autant d’informations que le formateur en langue pourra réutiliser pour concevoir des activités sur ce texte.
L’outil Magicschool est quant à lui conçu pour faciliter le travail des enseignants, tant dans la conception des cours, que l’évaluation et le suivi des apprenants. Cet outil peut être utilisé quelque soit la discipline enseignée, mais j’évalue ici l’intérêt de cette application dans le domaine de l’enseignement des langues. Pour avoir une illustration détaillée des tests réalisés dans le cadre de la conception d’une séance de FLE de niveau B1-B2 vous pouvez consulter la formation gratuite que j’ai réalisée ici.
La démarche a consisté à tester certaines fonctionnalités (déjà nombreuses) de Magicschool afin d’élaborer des activités de compréhension orale, compréhension écrite, expression orale et expression écrite. J’ai aussi pu élaborer des évaluations et des grilles critériées d’évaluation pour les jeux de rôle. Les outils de Magicschool permettent de créer des quiz, des listes de vocabulaire avec leur définition, des questions de compréhension ou encore des suggestions de devoirs résistant à l’IA. Mais l’outil qui a le plus retenu mon attention en tant que formatrice de FLE est le générateur de questions vidéo youtube. En effet, à partir d’une url de vidéo, l’outil propose des questions (QCM, vrai/faux ou réponses libres) sur le contenu de la vidéo, ce qui permet de gagner un temps considérable sur la conception d’une activité chronophage. L’outil apparait donc particulièrement intéressant et prometteur pour la conception de cours de langue sur mesure même s’il présente des limites.
En effet, certaines questions posées ne sont pas forcément pertinentes dans le cadre de l’acquisition des langues. Certaines réponses proposées aux questions sont erronées. Enfin, dans le cadre de l’enseignement d’une langue sur objectif spécifique, l’outil ne dispense pas d’une réelle analyse du besoin et par conséquent de la collecte de documents et de l’acquisition de connaissances sur le domaine professionnel ou scientifique afin de proposer des activités et des supports pertinents aux apprenants.
Une autre question se pose, c’est celle de la formation des enseignants à l’utilisation de ces outils afin d’en faire une utilisation efficace dans leur travail. Formation aux outils numériques allant de pair avec le développement de l’esprit critique et de la créativité ainsi que de l’expertise dans un domaine professionnel ou scientifique.
En conclusion, L’intelligence artificielle se présente comme un outil qui vient soutenir la conception de cours de langue, ouvrant de nouvelles perspectives aux formateurs et accélérant la préparation des cours. En intégrant ces avancées technologiques à l’interaction humaine, cela permet aux enseignants d’enrichir la diversité des cours. Cette synergie entre l’IA et l’implication humaine peut créer un environnement d’apprentissage dynamique et efficace pour l’acquisition des langues.
Aujourd’hui, les opportunités pour se former en utilisant une langue étrangère sont nombreuses et variées. Que ce soit à travers le Programme Erasmus+ en Europe, les programmes en anglais proposés par les universités et les Grandes Écoles, les partenariats internationaux permettant la mobilité des étudiants, ou encore les plateformes de formation en ligne telles que Future Learn en anglais, Fun Mooc en français ou Xuetangx en chinois, l’apprentissage en langue étrangère est à portée de main pour ceux qui le désirent.
Pourquoi étudier ou se former dans une langue étrangère?
Les motivations qui amènent à suivre une formation en langue étrangère sont diverses. Elles peuvent inclure le désir de progresser dans la langue cible, de suivre son conjoint ou sa famille dans un pays étranger et pouvoir y travailler. Ce peut être aussi l’intérêt intrinsèque pour la langue elle-même.
L’attrait pour le contenu spécifique des cours dispensés dans la langue cible est également un moteur assez puissant, comme par exemple s’inscrire à l’atelier des Chefs pour suivre les cours du CAP pâtissier en ligne quand on est américain, qu’on vit à New York et qu’on souhaite maîtriser les techniques culinaires françaises.
L’obtention de certifications de formation dans une langue étrangère offre également des opportunités professionnelles dans des entreprises internationales.
La volonté de vivre une expérience à l’étranger, ou encore la recherche d’un diplôme d’une université prestigieuse sont encore des moteurs incitant à entrer dans une formation en langue étrangère.
Des défis à surmonter
Qu’il s’agisse de développement personnel ou professionnel, il n’a jamais été aussi accessible de se former dans une langue étrangère.Cependant, se former dans une langue étrangère peut également présenter des défis significatifs.
Tout d’abord, il est nécessaire d’atteindre un niveau minimal de compétence linguistique, qui peut varier selon le programme (au minimum un niveau B1 et B2 dans la plupart des cas). Par ailleurs, il faut ajouter à la maîtrise de la langue l’acquisition et la compréhension de subtilités culturelles qui peuvent, par exemple, avoir une incidence sur les attendus lors des évaluations.
Ensuite, il faut accepter le fait que l’apprentissage et la progression seront généralement plus lents que dans sa langue maternelle, en fonction du niveau de maîtrise de la langue cible et des connaissances dans le domaine d’étude. En outre, la rédaction et la préparation de présentations orales dans la langue étrangère demanderont également plus de temps et d’efforts.
Enfin, dans le cadre d’un séjour à l’étranger, l’apprenant peut parfois se sentir isolé s’il a du mal à communiquer avec ses pairs locaux ou s’il se sent exclu en raison de la barrière linguistique.
Et des stratégies à mettre en place
Pour réussir dans cette entreprise ambitieuse, plusieurs stratégies peuvent être mises en place. Je vous livre ici 8 conseils.
En combinant ces conseils avec une approche disciplinée et en cultivant votre motivation vous pouvez maximiser votre succès lors de votre formation dans une langue étrangère. Chacune de ces stratégies peut contribuer à renforcer vos compétences linguistiques et à faciliter votre adaptation à un environnement d’apprentissage en langue étrangère.
l’approche actionnelle est définie par le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues. Elle considère l’apprenant d’une langue comme un acteur social devant accomplir des tâches (qui ne sont pas seulement langagières) dans des circonstances et un environnement donnés, à l’intérieur d’un domaine d’action particulier.
Il est alors pertinent d’utiliser cette approche pour créer des cours de langue sur objectif spécifique (LOS) car elle implique de proposer des activités immergeant l’apprenant dans des situations au plus proche de la réalité qu’il va vivre.
Dans un article précédent, nous avons exploré la définition des objectifs opérationnels et des objectifs pédagogiques dans le cadre de l’enseignement de la langue sur objectif spécifique (LOS).
Aujourd’hui, nous allons nous concentrer sur les activités que le formateur peut mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs, en utilisant des méthodes telles que la pédagogie par projet, l’approche par problème et la simulation globale.
La pédagogie par projet
La pédagogie par projet permet aux apprenants de travailler sur des projets concrets qui reflètent les situations réalistes qu’ils rencontreront dans leur domaine professionnel. Voici comment vous pouvez l’appliquer :
– Identifier un Projet Réaliste : Choisissez un projet qui reflète les besoins et les intérêts de vos apprenants, et qui est en lien direct avec leur domaine professionnel.
– Définir les Rôles et les Responsabilités : Assignez des rôles spécifiques à chaque apprenant, en fonction de leurs compétences et de leurs intérêts.
– Intégrer les Compétences Linguistiques et Culturelles : Assurez-vous que le projet permette de travailler les compétences linguistiques et culturelles nécessaires.
– Évaluer et Réfléchir : Encouragez les apprenants à réfléchir sur le processus et à évaluer leurs progrès.
Exemple:
Public cible : étudiants en école de commerce ou marketing.
L’approche par problème consiste à présenter aux apprenants un problème concret et à les guider dans le processus de résolution. Voici comment vous pouvez l’appliquer :
– Présenter un Problème Réaliste : Choisissez un problème qui est pertinent pour le domaine professionnel de vos apprenants.
– Guider la Résolution de Problèmes : Encouragez les apprenants à travailler ensemble pour trouver des solutions, en utilisant la langue cible.
– Intégrer les Compétences Linguistiques : Assurez-vous que le processus de résolution de problèmes permette de travailler les compétences linguistiques nécessaires.
La simulation globale est une méthode qui permet aux apprenants de s’immerger dans un environnement simulé qui reflète leur domaine professionnel. Voici comment vous pouvez l’appliquer :
– Créer un Environnement Simulé : Développez un scénario qui reflète les situations réalistes que vos apprenants rencontreront.
– Assigner des Rôles et des Tâches : Donnez à chaque apprenant un rôle spécifique et des tâches à accomplir dans la simulation.
– Intégrer les Compétences Linguistiques et Culturelles : Utilisez la simulation pour travailler les compétences linguistiques et culturelles nécessaires.
La mise en œuvre d’objectifs opérationnels dans le cours de langue sur objectif spécifique nécessite une approche actionnelle et réaliste. En utilisant des méthodes telles que la pédagogie par projet, l’approche par problème et la simulation globale, vous pouvez créer des activités engageantes et pertinentes qui préparent vos apprenants aux situations réelles qu’ils rencontreront dans leur domaine professionnel.
Ces méthodes encouragent non seulement l’apprentissage actif et collaboratif, mais elles permettent également d’intégrer les compétences linguistiques et culturelles de manière significative et contextuelle. En tant que formateur, votre rôle est de guider vos apprenants à travers ces activités, en veillant à ce qu’ils atteignent les objectifs opérationnels et pédagogiques définis.
Qu’il s’agisse de cours de français sur objectif, de français de spécialité ou encore de travailler sur le développement de compétences interculturelles, l’analyse de l’activité, des tâches et des comportements, en amont de la conception des parcours de formation, est fondamentale.
En effet, le contenu ne pourra être pertinent et les résultats de l’apprentissage opérationnels que s’ils répondent aux besoins spécifiques des apprenants dans le contexte de leur exercice professionnel.
Pour analyser l’activité, les tâches et les comportements à adopter dans une situation de travail particulière, plusieurs approches s’offrent à l’ingénieur pédagogique.
Tout d’abord, les entretiens avec les futurs apprenants peuvent porter sur la thématique : la mécanique, la chirurgie, la cuisine, la finance, etc… Cette approche permet essentiellement à l’ingénieur pédagogique ou au concepteur de formation de prendre connaissance du domaine professionnel de l’apprenant, dont il est souvent éloigné, qui lui est peut-être inconnu.
Une seconde approche est l’analyse procédurale. Il s’agit ici d’identifier les tâches et étapes nécessaires à la réalisation de celles-ci. Cette analyse permet de prendre connaissance de ce que fait l’apprenant, des différentes étapes, des compétences nécessaires pour réaliser les actions.
Cependant, si ces deux premières approches sont essentielles à la collecte d’informations et de matériel pour la conception de parcours pédagogiques, Elles sont insuffisantes pour comprendre ce qui se joue au niveau des représentations, des attitudes déterminées culturellement et des comportements.
La méthode des incidents critiques apporte alors une technique permettant aux ingénieurs pédagogiques d’appréhender la dimension comportementale, mais elle est aussi transposable au niveau de l’animation de formation. A ce niveau, elle permet aux apprenants de prendre conscience des différences culturelles pouvant être à l’origine de conflits (exprimés ou non), des attitudes adoptées face à un problème, en situation de travail, dans le but de proposer des solutions de manière individuelle ou collective.
Cette méthode a tout d’abord été décrite par John C. Flanagan en 1954 dans le Psychological Bulletin. Elle a, en premier lieu, été utilisée pour comprendre les facteurs de risques associés à une situation de travail, ou encore les exigences d’une fonction, afin de proposer des mesures correctives. Par la suite, elle a évolué vers une démarche permettant d’améliorer la compréhension de constructions psychosociales issues de l’expérience de différents acteurs. Ainsi, elle a pu être employée lors de formations interculturelles, de formations de gestion, de formations à la gestion du stress, et elle a également été utilisée dans les domaines du marketing, de la relation client ou du recrutement.
Pour ce qui est des formations, cette méthode est particulièrement adaptée au travail de groupe car elle permet de confronter les croyances et représentations de chaque individu dans le cadre d’une démarche réflexive. Au-delà, la méthode peut conduire à la co-construction de nouveaux référentiels et de nouvelles compétences.
Comment créer une séquence pédagogique à partir de cette méthode?
La séquence présentée ci-dessous vise à illustrer les étapes clés de la méthode des incidents critiques.
Cette séquence vise à développer des compétences interculturelles chez des médecins étrangers intervenant en secteur hospitalier. Afin de mettre en place cette séquence, nous avons choisi de partir d’un document déclencheur, une vidéo pédagogique diffusée sur la chaîne Youtube de la Haute Autorité de Santé : annonce d’un dommage associé aux soins, disponible à l’adresse suivante : https://youtu.be/UOs9XyCFkcA .
La situation choisie est par conséquent volontairement problématique et vise à travailler sur la dimension éthique de la communication, les valeurs telles que la transparence et la coopération ainsi que l’empathie.
La méthode des incidents critiques apparaît tout d’abord utile pour comprendre les comportements professionnels, les attitudes et les agir, dans une situation donnée. Dans le cadre de formations professionnelles, elle apporte une démarche dont l’objectif est de modifier les pratiques, en proposant un développement de la réflexion des apprenants sur leurs représentations, leurs ressentis, leurs pratiques et leurs façons de penser. Dans le cadre de la didactique des langues, cette méthode permet d’amener l’apprenant à prendre du recul sur ses représentations, ses valeurs, ses façons d’agir afin de mettre en place des stratégies d’adaptation aux nouvelles situations culturelles auxquelles il est confronté.
article publié le 5 décembre 2020 et modifié le 18 octobre 2022
Que l’on adopte le rôle du concepteur, de l’animateur, du formateur ou de l’apprenant, le cours de langue, plus que toute autre formation professionnelle est l’occasion de mettre en œuvre la créativité.
Mais qu’entend-on par créativité?
Dans son ouvrage Psychologie de la créativité, Todd Lubart propose une définition consensuelle : « La créativité est la capacité à réaliser une production qui soit à la fois nouvelle et adaptée au contexte dans lequel elle se manifeste ».
Si l’on transpose au niveau des concepteurs pédagogiques, des formateurs et des enseignants, c’est l’opportunité de produire des dispositifs innovants permettant de répondre à un nouveau contexte d’enseignement, à un public particulier, à un besoin spécifique. Pour les apprenants, la créativité est la capacité à produire des discours, à réaliser des tâches dans une langue et une culture nouvelles.
Et qu’est-ce qu’une simulation globale?
« Une simulation globale est un protocole ou un scénario cadre qui permet à un groupe d’apprenants (…) de créer un univers de référence, un immeuble, un village, une île, un cirque, de l’animer de personnages en interaction et d’y simuler toutes les fonctions du langage que ce cadre, qui est à la fois un lieu thème de référence et un univers de discours, est susceptible de requérir. » (Francis Debyser, L’immeuble, 1986).
La simulation globale permet ainsi la co-construction d’un univers, d’identités et d’interactions langagières par le formateur et l’apprenant. Son fonctionnement, basé sur la communication au sein d’interactions variées donne la possibilité de mettre en pratique la langue orale et langage écrit, dans des situations informelles ou professionnelles.
En outre, l’apprenant devra mobiliser des compétences transversales comme les compétences émotionnelles, l’empathie ou la créativité qui sont prises en compte au même titre que les compétences langagières. Cela implique une part d’inattendu car certaines étapes de la planification doivent laisser place aux propositions des apprenants, et une capacité à accueillir le changement et l’imprévu comme ressources didactiques.
Mais concrètement, ça donne quoi?
J’ai mis en pratique plusieurs simulations globales à des niveaux débutants et avancés, pour l’apprentissage du français langue maternelle, langue étrangère ou dans le cadre de l’apprentissage de l’anglais de l’hôtellerie.
Vous trouverez ici le canevas d’une simulation globale pour une formation « améliorer ses écrits professionnels » destinés à des apprenants de français langue maternelle dans un cadre professionnel sur 2 jours.
Si vous ne l’avez jamais pratiqué, en tant qu’étudiant ou en tant que formateur, la formation en ligne peut vous sembler réservée aux spécialistes de nouvelles technologies ou bien n’être qu’un ersatz de la formation en présentiel. Et l’on peut légitimement s’interroger : la communication sera-t-elle aussi efficace lors d’une visioconférence? L’échange pourra-t-il être aussi naturel? Et qu’en est-il du langage corporel, lorsqu’on ne voit que le visage de l’apprenant, ou parfois, seulement un écran noir? Or, la formation en ligne ne s’oppose pas à la formation en face-à-face. Les deux approches peuvent se compléter et présentent de nombreux points communs. Cependant, nous allons lister quelques particularités de l’enseignement des langues en ligne…Et aussi quelques bonnes pratiques.
Quels sont les points communs de l’enseignement en ligne et en face à face?
La formation de langue en ligne est très proche de la formation en présentiel sur le fond. En fait, il s’agit de faciliter l’acquisition de compétences linguistes, communicationnelles et culturelles chez l’apprenant. Aussi, la structure d’un cours en ligne peut entièrement suivre celle d’un cours en présentiel, par exemple lors d’une visioconférence : de l’accueil du ou des participants à la clôture de la séance, le professeur de langue encourage et favorise les interactions à l’aide de méthodes pédagogiques en suivant un déroulé prévu à l’avance.
Quelles sont les spécificités de l’animation de cours en ligne?
Les outils
Tout d’abord, il faudra un ordinateur équipé d’une webcam. Si vous êtes en mode « digital nomad », alors, optez pour un ordinateur portable. Il faudra aussi développer quelques compétences digitales afin de pouvoir :- utiliser les outils de visioconférences et leurs options (partage d’écran, chat, tableau blanc, enregistrement, etc…) – réaliser des captures d’écrans- diffuser des enregistrements ou des vidéos – se servir des services de stockage et de partage de fichiers- et pourquoi pas exploiter une plateforme de e-learning (LMS) Il est également important de pouvoir aider l’apprenant à utiliser ces outils, et d’être en capacité de le guider et de le rassurer, pour qu’il puisse accéder aux ressources et lui permettre de participer de manière optimale au cours.
La communication
La communication lors d’un cours en ligne synchrone ne diffère pas de celle d’un cours en présentiel. Le formateur cherche à créer un environnement bienveillant, à l’écoute des questions et des difficultés de(s) apprenant(s). Sur le plan matériel, il est préférable d’utiliser un micro-casque permettant de réduire les bruits extérieurs pouvant perturber la communication. Il est également important de vérifier que la transmission se passe dans les meilleures conditions possibles en évitant les coupures ou les décalages. Afin de tester votre connexion, vous pouvez utiliser https://www.speedtest.net/fr et prévoir un deuxième outil de visioconférence en cas de défaillance.
L’organisation
Le matériel
L’ensemble des supports (textes, images, enregistrements) sont numériques et peuvent par conséquent être stockés sur un drive. Il est également possible de dupliquer rapidement une ressource, de créer un dossier personnalisé pour chaque apprenant, afin de lui donner un accès permanent aux supports et aux cours.
Le déroulé du cours
Il est important de préparer à l’avance la progression d’un cours en face-à-face. Au départ, cela demande pas mal de temps, mais les supports numériques vous permettent de conserver chacun des cours que vous aurez préparés, puis de les améliorer. La planification des cours. A moins de travailler pour une école mettant un calendrier des réservations en ligne, il est indispensable d’utiliser un outil de planification comme Google Agenda que vous pouvez relier à un outil de planification de rendez-vous comme https://calendly.com/fr
J’allais oublier…lors d’un cours en ligne en face-à-face, n’oubliez pas de vérifier:- que tous les participants entendent ce qui se dit- qu’ils peuvent utiliser les outils à leur disposition : micro, caméra, chat (a minima)- le décor derrière vous, l’idéal étant un décor neutre.
Publié le 16 novembre 2019. Mis à jour le 27/09/2021.
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